Le RWDM jouera bien au Machtens... sur le terrain A!
Sébastien SterpignyPublié le - Mis à jour le
Bruxelles
Après des mois de bataille et de rebondissements, le club aux quatre lettres magiques va retrouver son stade.
La bataille entre le White Star, le RWDM et la commune de Molenbeek durait depuis des mois. Dans un dossier épineux, où la commune de Molenbeek avait décidé d’accorder au RWDM le droit d’évoluer sur le terrain C, le White Star avait contre-attaquer il y a quelques semaines, décidant de porter l’affaire devant les tribunaux.
Il y a quelques jours, les trois parties se sont défendues tour à tour, ont apporté leurs arguments. Le White Star ne souhaitant pas partager le terrain C avec le RWDM, les responsables du RDWM avaient alors proposé qu’ils puissent évoluer sur le terrain A du stade Machtens, à raison de 20 matches par saison, en alternance avec le White Star.
Ce mercredi, la justice a tranché et a décidé d’aller dans le sens du RWDM qui évoluera bien dans son stade Machtens! “Quand j’ai appris la nouvelle, j’en ai versé une larme”, avoue Thierry Dailly. “On s’est battu depuis des mois pour ça et retrouver notre stade, notre tribune l’Ecluse, c’est tout simplement magnifique.”
Une nouvelle qui va bien entendu ravir les très nombreux supporters du RWDM.
La commune de Molenbeek dit «oui» à la poursuite du projet du RWDM!
Rédaction en ligne
La décision était attendue pour ce lundi après-midi et la commune n’a pas fait traîner les choses. Le Collège communal de Molenbeek a donc décidé de rendre un avis... positif à la poursuite du projet du RWDM. Cela ne veut bien sûr pas encore dire que le club molenbeekois sera au stade Machtens l’an prochain mais par cet avis, le Collège approuve le sérieux du projet et encourage les porteurs du dossier à poursuivre leurs démarches
Vendredi, les porteurs du projet avaient rencontré les autorités communales pour présenter leur projet. Ce lundi, le Collège a répondu « favorablement et avec enthousiasme » au projet d’installation d’une équipe portant les quatre lettres magiques au Stade Edmond Machtens.
Les porteurs du projet RWDM 47, Philippe Housiaux, Bruno Vandenwijngaert et Thierry Dailly avaient fait part de leur volonté de renaissance d’une équipe RWDM au stade Edmond Machtens. « Par rapport à la première proposition du projet, présentée au mois de mars, les promoteurs sont venus avec une version améliorée et tenant compte des impératifs d’occupation du Stade communal », s’est félicitée la bourgmestre Françoise Schepmans. « La réunion s’est déroulée dans une ambiance très constructive », a poursuivi l’échevin des Sports, Ahmed El Khannouss.
Dans la suite de cette présentation, le Collège des Bourgmestre et Echevins, réuni ce lundi 27 avril, a pris la décision d’approuver l’arrivée d’un club portant le nom et les couleurs du RWDM au Stade Edmond Machtens.
Cette décision nécessite la mise en œuvre de l’article 9.5 de la Convention d’occupation et de partenariat avec le White Star Brussels, approuvée par le Conseil communal du 23 mars 2015. « Une occupation optimale des propriétés communales est souhaitable au stade, comme ailleurs », signale l’échevin des Propriétés communales, Karim Majoros.
« Je suis optimiste quant au dénouement favorable de ce dossier », assure la bourgmestre Françoise Schepmans, au nom de toute la majorité communale. « Aux promoteurs du projet RWDM 47 de poursuivre leurs démarches pour concrétiser la renaissance de notre club
La commune de Molenbeek
Avis positif de la commune pour le RWDM
Sébastien SterpignyPublié le - Mis à jour le
Bruxelles
Une décision définitive devrait tomber avant lundi 17h afin de savoir si le RWDM retrouvera son stade Machtens
C’est ce vendredi à 16h30 que les instances communales de Molenbeek ont reçu les porteurs du projet RWDM. Au bout de deux heures d’échanges plutôt positifs, on est assez confiant dans les rangs du RWDM quant à la possibilité de partager le stade Machtens avec le White Star la saison prochaine. “Nous avons présenté notre projet, la commune a eu des questions tout à fait légitimes auxquelles nous avons répondu. Nous avons eu droit à deux heures d’échanges constructifs où chacun souhaite aller dans la même direction et où tout le monde espère voir le projet atterir”, nous a confié Philippe Housiaux, l’un des porteurs du projet RWDM.
Les supporters peuvent donc être optimistes quant aux chances de revoir les quatre lettres magiques de retour très bientôt au stade Machtens. Les instances communales se sont toutefois accordé le week-end pour réfléchir à d’éventuelles questions avant de donner une réponse définitive avant lundi 17h. Une réponse qui devrait être positive.
Vendredi, jour de vérité pour le RWDM
Sterpigny SébastienPublié le mardi 21 avril 2015 à 21h33- Mis à jour le mercredi 22 avril 2015 à 07h27
Bruxelles :Vendredi à 16h, les responsables du projet RWDM présentent leur dossier à la commune.
Depuis plusieurs semaines, les porteurs du projet RWDM travaillent activement, en toute discrétion, pour ficeler leur dossier. C’est d’ailleurs ce vendredi qu’ils en connaîtront l’issue puisque la réunion avec la commune de Molenbeek est programmée sur le coup de 16h.
"Comme tout sportif de haut niveau, nous sommes prêts", nous a confié Philippe Housiaux ce mardi. "Nous n’imaginons pas une seconde que l’on puisse nous refuser notre demande qui est assez simple puisque nous demandons juste à payer la location du stade Machtens."
Les personnes ayant travaillé autour du projet RWDM sont donc prêtes. Et confiantes ? "Nous avons une dernière réunion avec tout le monde ce mardi soir (NdlR : hier soir) . Tout le monde aborde les choses positivement et oui, nous sommes confiants."
Le dossier, lui, est bien ficelé si l’on en croit notre interlocuteur. "Nous l’avons montré à plusieurs personnes. Ces mêmes personnes nous ont confié ne jamais avoir vu un tel dossier. Nous agissons en toute transparence avec la commune, à qui nous montrerons l’entièreté de notre projet. Nous ne sommes d’ailleurs pas obligés de le faire, il aurait suffi de prouver que nous avons l’argent pour payer. Mais nous sommes fiers de leur présenter ce dossier."
Que ce soit les moyens financiers, la trésorerie ou encore la structure, tous les points ont été travaillés dans les moindres détails. "Cela n’a pas été de la tarte mais nous y sommes parvenus."
Vendredi sera donc le jour de vérité pour le RWDM. Tout le monde retient son souffle jusque-là, avec l’espoir de pouvoir ensuite préparer activement la saison prochaine. Ce sera aussi le moment de révéler à quel niveau évoluera ce RWDM. Même si on semble se diriger plus que probablement vers la promotion. "Nous aurions aimé jouer la Ligue des Champions, mais le Club de Bruges n’est pas à vendre", ironise Philippe Housiaux, avant d’ajouter: "Ce ne sera pas non plus l’Antwerp, ni l’Union. Mais c’est assez surprenant, et même inquiétant, de constater qu’il y a pléthore de matricules à vendre en ce moment."
Il faudra ensuite construire une équipe
Si le projet va au bout, que le RWDM obtient son stade Machtens, qu’il acquiert un matricule, il aura ensuite besoin de joueurs. Le travail de recrutement devra alors débuter même si on se doute que Thierry Dailly a déjà quelques pistes afin de composer une équipe qui tienne la route. Les supporters, eux, espèrent certainement voir une formation capable de jouer les premiers rôles, même si, du côté des porteurs du projet, on prônera certainement le calme et la patience. En effet, il ne sert à rien de brûler les étapes, au risque de se brûler les ailes. L’idéal serait d’installer le club tranquillement en promotion durant une saison avant d’avoir de réelles ambitions de montée. Le tout, afin d’avoir un club stable et de permettre aux supporters de reprendre doucement le chemin d’un stade Machtens qui leur manque tant et qu’ils souhaitent faire vibrer à nouveau et au plus vite.
RWDM
conférence de presse prévue dans les 7 jours !
25/03/2015, à 18:30
RWDM will come back! Conseil communal,Château du Karreveld
Faut-il des millions pour vibrer ? (25/03/2015)
Les porteurs du projet RWDM veulent, simplement, faire vibrer leurs supporters
“Le White Star s’engage à négocier le partage du stade Edmond Machtens avec un autre club présentant toutes les garanties sportives, réglementaires et financières nécessaires à la relance pérenne d’un club de football évoluant sous la dénomination RWDM. En telle occurrence, la commune, le White Star et cet autre club se concerteront afin de définir les modalités concrètes de cette cohabitation et la répartition entre les deux clubs des frais liés aux travaux d’aménagement, de transformation et d’entretien ainsi que les frais de sécurité et de prévention”, voilà l’article 9.5 de la convention d’occupation du stade Machtens, amendée par la commune. Un article qui ne fait pas vraiment la joie des porteurs du projet RWDM. “Si on lit entre les lignes, cela veut dire que le White Star s’engage à se mettre à table avec nous, mais qu’il n’a aucune obligation d’accepter une cohabitation”, nous explique l’un d’entre eux.
Pour la première fois, nous avons été mis en relation avec Philippe Housiaux, personnalité du monde du sport belge, un des porteurs du projet. “Nous tenons tout d’abord à préciser que notre projet est pour le RWDM et non contre un autre club. Un projet qui veut vivre à côté du White Star.” Et la convention telle qu’elle est proposée par la commune actuellement semble difficilement acceptable. “Nous devons nous mettre à table avec un locataire dont on ne connaît pas vraiment les intentions. Nous ne savons pas ce que nous devons partager sur le plan financier, par rapport à l’entretien du stade…” Afin de répondre à toutes les attentes de la commune, les porteurs du projet demandent un délai de six semaines. “Cela permettra tant aux investisseurs qu’aux sponsors de peaufiner le dossier et de faire en sorte qu’il réponde à toutes les exigences de la commune.” De quoi permettre au RWDM de renaître de ses cendres. Un club qui désire évoluer tranquillement en débutant en promotion, dans son stade, pour le plaisir du sport et de ses supporters. Un club qui n’a pas besoin de millions d’euros pour démarrer mais qui veut juste faire vibrer son public, faire revivre la passion d’un club, de son histoire, pour revenir aux vraies valeurs du football.
https://youtu.be/YhhNQ48z76A?t=56
« La convention doit être
amendée » (20/03/2015)
M. Vossaert (FDF) va faire la demande
Le refus de la commune d’ouvrir les portes du stade Edmond Machtens au projet des supporters du RWDM ne fait pas que des heureux. Michaël Vossaert, conseiller communal FDF à Molenbeek, fait partie de ceux qui s’en inquiètent. « Il y a un an, Monsieur El-Khannouss affirmait que la cohabitation ne poserait pas de problèmes. Aujourd’hui, ce n’est pas possible. Pourquoi ? », s’interroge-t-il.
Alors que la convention d’occupation des infrastructures du stade par le RWS Bruxelles doit passer au Conseil mercredi prochain, Michaël Vossaert reste perplexe. « La convention porte sur neuf ans. Cela impliquera donc l’autre législature. Personnellement, je proposerais trois ans avant de procéder à une évaluation », note-t-il avant de poursuivre sa réflexion. « Dans la convention, nous ne parlons pas réellement d’exclusivité mais ça ne laisse pas la possibilité pour un autre club de pouvoir jouer au stade Machtens. Ce n’est évidemment pas négatif de permettre à une formation de se développer mais c’est important de pouvoir permettre à la commune mais aussi aux milieux associatifs de pouvoir y organiser des activités », explique Michaël Vossaert. « Je ne suis pas contre le RWS Bruxelles mais je suis favorable à un amendement pour permettre une éventuelle cohabitation dans la convention. Si ce n’est pas possible, pourquoi ne pas reporter le point de telle sorte à pouvoir laisser le temps aux supporters, porteurs du projet, de passer un examen de passage et de vérifier si c’est faisable ? », poursuit-il.
Et pour le conseiller FDF, le projet tel qu’il a été présenté par les supporters du RWDM tient la route «en Division 3 ou en promotion ». À l’instar de Jamal Ikazban, Michaël Vossaert ne manquera pas l’occasion de se faire entendre au prochain Conseil de ce mercredi 25 mars. Le projet du RWDM risque en tout cas de faire couler encore beaucoup d’encre dans les prochains jours. Beaucoup s’accordent à dire qu’il se pourrait bien que ce soit la dernière chance de revoir, un jour, l’emblématique club molenbeekois renaître de ses cendres.
Source : M.FA. - La Capitale 2015
Les supporters veulent encore y croire (19/03/2015)
Comme nous vous l’annoncions dans nos éditions de ce mardi 17 mars, le retour du RWDM au stade Machtens est sérieusement compromis. Pourtant, le groupe de supporters et les investisseurs avec un ancrage bruxellois ont travaillé d’arrache-pied pour construire ce projet. Aujourd’hui, la commune ferme la porte, faute de garanties d’un projet financier qu’elle juge « ne pas tenir la route ».
Un refus qui ne décourage pas (encore ?) les ardeurs des supporters, désireux de se faire entendre. Ceux-ci seraient occupés de prendre des contacts pour faire bouger les choses. Il se murmure également que le sponsor principal, jusque-là très discret, pourrait se révéler pour ne pas voir le projet capoter alors qu’il était dans son intention de ne pas s’afficher aussi rapidement. Pour l’heure, son identité reste encore secrète. Entre-temps, la procédure concernant la convention d’occupation des infrastructures du stade Machtens par le RWS Bruxelles suit son cours. Pour rappel, celle-ci est rédigée de telle sorte à ce que les deux parties soient engagées sur 9 ans, prévoyant une occupation exclusive du terrain principal par le club de John Bico. Elle doit être votée mercredi prochain au Conseil communal.
Source : La Capitale 2015
Jamal Ikazban,
Je soutiens le projet de renaissance du RWDM, au stade Edmond Machtens
Voici le courrier que j'adresse à l'ensemble des conseillers communaux de Molenbeek-Saint-Jean:
Chers collègues,
...
Lors du prochain conseil communal, nous aurons à nous prononcer sur le contrat d’occupation au stade Machtens par le White Star. Nous devrons donc prendre une décision importante pour l’avenir du football, à Molenbeek-Saint-Jean. Il me semble que la commune dispose aujourd’hui, de plusieurs atouts. Je plaide pour que l’on n’en néglige aucun, et pour qu’on ne mette pas tous les œufs dans le même panier.
Il semblerait qu’un meilleur destin est possible pour le RWDM, notre fleuron national, à nous Molenbeekois. La commune pourrait même avec un peu de bonne volonté le faire renaître de ses cendres en lui octroyant cet ultime obstacle à sa renaissance, l’autorisation de jouer au stade Edmond Machtens. Les Molenbeekois sont fiers de leur équipe de foot, et ils méritent que la commune se donne du mal pour redorer le blason du RWDM.
C’est la première fois, depuis la faillite et la radiation du RWDM, en 2002, que je tombe sur un dossier de retour du RWDM qui a l’air aussi crédible et convainquant. D’ailleurs, le plan financier a été avalisé par la Delta Loyd. Les investisseurs, qui y travaillent depuis des mois, me semblent sérieux et aisés, connus et reconnus dans le monde sportif bruxellois. Pour rassurer la commune, ils sont même prêts à signer également le contrat de convention en leur nom propre, et notamment à assumer la moitié des frais d’entretien et de mise en conformité du stade.
J’aimerais citer le célèbre supporter du RWDM, le réalisateur belge Stephan Streker qui déclarait dans les colonnes de Sud Presse : « Pour que les supporters reviennent, il faut que trois éléments soient réunis. Il faut le nom du RWDM, le blason, et le stade Edmond Machtens » (*)
Au-delà de nos clivages politiques, je vous suggère un peu de sérénité et de cohésion autour d’un intérêt commun afin de reconnaitre que notre fleuron communal vaut davantage que nos éventuelles disputes partisanes. Les plus de 1500 supporters molenbeekois espèrent depuis longtemps la renaissance de leur équipe favorite.
L’exclusivité totale qui serait accordée par notre commune au RWS Bruxelles (ex-White Star), une équipe de foot venant de Woluwé, constituerait une véritable gifle pour les nombreux supporters de notre commune.
Je suggère que l’on modifie cette convention pour accueillir une deuxième équipe sur le stade Edmond Machtens. La cohabitation est possible et vaut mieux que l’abandon de notre fleuron sportif. Par ailleurs, la commune disposerait d’une solution de rechange en cas de départ ou de faillite du club actuel, le milieu du foot n’étant pas un long fleuve tranquille.
Je dois aussi attirer votre attention sur le fait qu’à ma grande surprise, l’Union Belge semble valider cette opération. De plus, des personnalités de qualité et de confiance portent ce projet, dont Thierry Dailly, ex-joueur, manager et ancien directeur sportif, qui est un homme expérimenté, sérieux et crédible, dans ce milieu du foot difficile.
Je vous invite donc à constater par vous-même le sérieux de ce projet en consultant le dossier que je joins à ce mail.
Je vous remercie pour votre attention, et je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
Jamal Ikazban,
Conseiller communal et chef de groupe PS.
(*) Sud Presse 18.03.2015 « La commune dit non au retour du RWDM », p36
Le RWDM est sur le retour
Sébastien Sterpigny Publié le lundi 16 mars 2015 à 15h41 - Mis à jour le mardi 17 mars 2015 à 12h15
Football Des investisseurs sérieux, un matricule, le droit d’utiliser nom et logo, il ne manque que l’accord de la commune pour le stade.
Le 24 juin dernier, Johan Vermeersch annonçait la mise en faillite du RWDM Brussels, au grand dam des supporters molenbeekois. Pour eux, fini le football au stade Machtens, pas question de suivre le White Star de John Bico. Pour eux, ce fut une nouvelle désillusion. Pourtant, une bande d’irréductibles inconditionnels des quatre lettres magiques n’ont pas perdu espoir. En effet, depuis plusieurs mois ils travaillent dans l’ombre, dans le plus grand secret, à l’abri de tous les regards. Leur souhait : faire renaître le RWDM de ses cendres. Et cette fois-ci, le projet est solide. Il devrait même voir le jour d’ici à quelques semaines. En effet, selon nos sources, il existe un projet sérieux pour recréer un RWDM avec son logo original puisque Rémy Poussart, détenteur des droits, les céderait volontiers. Des investisseurs sont également derrière ce projet que l’on annonce comme le plus sérieux de ces 15 dernières années, de quoi apporter toutes les garanties que le projet est viable et sérieux. Mieux, les investisseurs et futurs administrateurs du club sont sur le point de racheter un matricule en nationale pour faire évoluer le club en D3 ou promotion. Tout est donc sur les rails pour que le RWDM revienne à la vie, mais il reste un point à régler, certainement le plus important : négocier avec la commune un retour au stade Machtens. En effet, le RWDM ne reverra le jour qu’à la seule condition qu’il puisse évoluer dans son stade mythique, dans son Temple. Sans ça, aucune chance de revoir le RWDM. La balle est donc dans le camp de la commune de Molenbeek qui doit encore donner son accord à un tel retour, ce qui engendrerait un partage du stade Machtens avec le White Star. Les deux parties doivent bientôt se rencontrer, en espérant que la commune se décide rapidement, auquel cas le délai pour remettre le dossier à l’Union belge sera trop court. Et il serait bien dommage de voir un projet aussi sérieux ne pas prendre forme alors que tout est réuni pour réussir et que des milliers de sympathisants attendent de faire à nouveau vibrer le stade Machtens.
Le RWDM peut-il renaître de ses cendres ?
Des investisseurs, un matricule et un stade : c'est l'objectif de Thierry Dailly.
Il y a peu, l'Assemblée Générale des supporters du RWDM a pris place au stade Edmond Machtens, l'antre emblématique de l'ancien matricule 47. Cette soirée a connu un véritable succès de foule : "Il y a avait quatre cents personnes présentes", narre Rémy Poussart, un oenologue réputé et fan molenbeekois de la première heure. "C'est la preuve que le RWDM vit toujours, et pas seulement dans les coeurs", dit-il.
Après la faillite du FC Brussels de Johan Vermeersch au printemps dernier, la dernière touche molenbeekoise s'est éteinte. Mais lors de cette soirée, le spectre d'une renaissance a été annoncé. Thierry Dailly, l'ancien manager sportif du Brussels y avait fait un saut : "Depuis des mois, c'est l'objectif que je me suis fixé", explique-t-il.
"Pour espérer un retour du RWDM, il faut des investisseurs, un matricule et un stade. Je ne parle pas des supporters car nous les avons déjà. Tout en restant vigilant, je pense qu'il est possible de réunir ces trois conditions et la volonté, ce serait évidemment de pouvoir partager le stade Machtens avec le White Star, mais nous n'en sommes pas encore là."
Rémy Poussart embraie : "Il y a des matricules qui pleuvent et deux pistes sont très chaudes en ce qui concerne de potentiels repreneurs/investisseurs. En ce qui me concerne, je suis très confiant et je suis convaincu que le RWDM sera bientôt de retour. Reste que nous avons besoin d'une personnalité forte pour chapeauter le tout et Thierry Dailly est taillé pour cela."
Par David Dupont
Nous étions près de 400 supporters à nous rassembler pour montrer que notre amour pour les quatre lettres !
(Rémy Poussart) Merci, merci et encore merci !!!
L’année 2015 débute d’une superbe manière pour notre RWDM… quelle victoire hier soir ! Nous étions près de 400 supporters à nous rassembler pour montrer que notre amour pour les quatre lettres était de façon indélébile encré en nous ! Cette réunion a permis d’ouvrir plusieurs pistes que nous allons exploiter et qui nous donnent l’espoir de revoir notre RWDM sur le terrain ! Dans un deuxiem
RWDM 9449 : Nous sommes contraint de constater que depuis le départ forcer du manager Sportif Philippe Meurisse, ainsi que la démission de son entraîneur Ilir kepa (ancienne direction) les résultats ne suivent plus, les efforts financiers de la fusion au rachat du matricule de P1 ne sont plus que souvenir etpoussière le club sombre dans les abîmes du classement, le naufrage n'est plus très loin ....? LE DERNIER DES MOHICANS......https://rwdm9449.kanak.fr/equipe-f1/le-dernier-des-mohicans-t23.htm#34
INFO
26 avril 40 ans du titre
Histoire: il y a 40 ans, le RWDM décrochait son seul et unique titre en D1! Souvenirs avec Jacques Teugels
O.E. | Publié le Samedi 25 Avril 2015 à 14h23
D. R.
Mythique. C’est le terme qui représente le mieux le RWDM, club apprécié par beaucoup. Aujourd’hui, il n’est plus, pourtant on continue de parler de ce titre conquis il y a 40 ans, jour pour jour. Jacques Teugels, icône du club, revient sur ce fait historique.
Quel autre endroit que le stade Machtens pour faire une interview avec Jacques Teugels ? Au fur et à mesure de l’entretien avec cette légende du RWDM, les anecdotes fusent. « C’est dans ce but que j’ai marqué le goal décisif contre Anderlecht », nous apprend-il avec le sourire. Les souvenirs restent nombreux, surtout en ce qui concerne l’année du titre.
« C’est la première chose qui me vient à l’esprit lorsque l’on évoque le RWDM, avec ce match contre Anderlecht qui fait la décision », se remémore-t-il. « À sept minutes de la fin, je marque et on met Anderlecht à cinq points alors qu’à cette époque, une victoire valait encore deux points. Nous n’avons été qu’une fois champions donc ce souvenir restera éternel ! La preuve, Anderlecht est champion quatre ou cinq fois sur dix ans, ici on est champion une seule fois et on doit en reparler encore quarante ans plus tard ! Tout le monde sait que le RWDM a été champion en 1975, il n’y a que cette date à retenir, tandis que pour Anderlecht, tu peux donner une date au hasard, tu n’as pas beaucoup de chance de te tromper avec 33 titres. »
Mais le natif d’Ixelles pointe également sa première sélection internationale et ses deux titres avec Anderlecht comme grands moments dans sa carrière, même s’il avoue que ceux-ci avaient un goût différent.
Dans l’équipe du RWDM championne en 1975, beaucoup pointent Johan Boskamp comme étant le joueur le plus important, mais Jacques Teugels n’est pas vraiment d’accord. « C’est un ami et il a apporté beaucoup à l’équipe, mais il n’y avait pas que lui », tempère-t-il. « Nous avions déjà un grand gardien, quand il sortait au petit rectangle ou au point de penalty, c’était un monument. Deuxièmement, on avait quand même une défense de fer avec Maurice Martens, Gérard Desanghere et Dumon. Ensuite, dans l’entrejeu, nous avions trois « Messieurs » avec Polleunis à gauche, Boskamp en soutien et Nielsen. Devant, on était aussi trois joueurs dangereux dans un style différent. Il faut voir le nombre de buts que nous avons marqué chacun. Koens allait très vite et centrait, moi j’avais un meilleur shoot et quand je débordais pour centrer, je savais que Koens ou Wellens étaient là. Chaque compartiment avait des qualités et tout s’est bien mis ensemble. »
Finalement, on peut tout de même regretter que malgré une histoire riche et une grande base de supporters, le RWDM n’ait remporté qu’un seul titre.
la Route des VVins Du Monde Rémy Poussart • Tél. : 0475-29 79 39 • Fax : 02-522 31 41 Livraison gratuite remy.poussart@skynet.be RWDM.EU
Pub
PRIMO TEMPO RISTORANTE Rue de Wand , 95 1020 Laeken Tél. : 02/267.74.85 Fax : 02/267.60.94 www.primo-tempo.be
PUB2
MY CAR Prix Marchand - Achat-Export - Particulier Ouvert Non-Stop 7J/7 de 10 à 19h + Dimanche de 10 à 14h - Entrée libre 366 Avenue de Jette, 1090 BRUXELLES Tél:0475.595.721 E-mail: my-car-bxl@hotmail.com
Après avoir passé 48 jours en prison, l'ex-dirigeant du RWDM, Philippe Meurisse, se confie à coeur ouvert
BRUXELLES Alors bien sûr, les préventions sont présentes : traite des êtres humains, exploitation économique de travailleurs clandestins, faux et usage de faux.
Alors bien sûr, Philippe Meurisse, l'ex-dirigeant du RWDM, a passé 48 jours en prison.
Philippe Meurisse reste inculpé et devra s'expliquer devant la justice.
Mais il revendique la vérité, sa vérité. Car le cauchemar qu'il vit, il ne l'aurait jamais imaginé voici quelques mois encore.
Et tout cela pour quatre lettres : RWDM. "En 2003, je suis devenu le manager du club" , nous raconte M. Meurisse. "Enfin, manager, c'est un grand mot. C'était du bénévolat. En fait, mon frère est gardien de but et il jouait pour le club. C'est comme cela que je suis arrivé là. Avant cela, je n'avais aucun contact avec le foot."
Le RWDM est tombé en P4. "Mais le RWDM est emblématique. C'est l'image. Et cela me plaisait d'être le manager de ce club."
Georges Heylens est l'entraîneur. "Mais il fallait aussi des joueurs. À l'époque, la DH nous avait d'ailleurs aidés en annonçant que nous recherchions des joueurs.
Le temps pressait. Le coach nous disait que la Coupe de Belgique approchait."
Et là, Meurisse dérape. "Nous avions quelques jou- eurs, dont certains provenaient d'Afrique. Ils s'étaient présentés au club. Mais ils n'étaient pas en ordre de papiers, condition indispensable pour être affilié à l'Union belge. Alors, je le reconnais, nous avons triché en rédigeant un faux CIRE (Certificat d'inscription au registre des étrangers)."
Grâce à cela, les joueurs sont affiliés, ils pouvaient donc jouer. "Cela devait être provisoire, le temps qu'ils obtiennent leurs papiers."
Mais c'est bien cela que la justice reproche au manager : avoir fraudé, même provisoirement.
Cette affaire a en réalité éclaté à la suite d'un contrôle inopiné d'un joueur alors qu'il était dans un Abribus. Ses papiers n'étant pas en ordre, il a été emmené au centre 127 bis.
C'est là qu'il a été entendu par une assistante sociale à qui il a confié qu'il gagnait 300 euros par mois en jouant au RWDM. "On nous reproche alors la traite des êtres humains et d'avoir exploité certains joueurs. Or, avec 300 euros, à un niveau tel que la P4, il était bien mieux payé que les autres."
Philippe Meurisse, accompagné de son avocate, Me Nathalie Gallant, s'expliquera devant le tribunal.
En tout cas, Philippe Meurisse est formel pour avancer l'affirmation suivante : "Durant tout ce temps, je n'ai jamais pris un euro. Au contraire, j'ai dépensé beaucoup d'argent" . Les juges trancheront.